L'échiquier de la reine

L'immobile, La tour surveille et intimide.
L'habile, Le cavalier de son pique guide,
La seringue d'un fou assez stupide
Piquant la dame au cœur vide.
Elle est la reine de l'échiquier, celle qui se mélange et qui mange.
Ayant un rôle sans limite, elle existe elle n'est pas un mythe.
Qui pourrait donner confiance à une tel beauté ?
Le pion ? A sa manière de terminer ?
Vous Doutiez de sa vulnérabilité ?
Sa toute puissance face a un Roi piégé.
La copie d'elle même pour le condamné.
La tour ?
Qui aurait pu croire que sa jumelle l'aurait laisser tombée.
Le pactes brisé, une marche longue et peinée.
On ne peut compter que sur elle pour l'escalier.
Le cavalier ? Il est la discipline et le bon sens,
Le couteau qui vient découper les lignes avec aisance.
La fourchette avec le roi et celle qu'il sublime
Il la plante et tranche ce lien fait de racines.
Le fou se la ferme et se laisse guidé,
Non pas par les loups noir mais par cette blanche damnée.
Il l'a convoite quitte a en devenir son dîner,
La croisant du regard dans sa diagonale cloîtrer.
Aussi rapide qu'une chèvre blanche ou le mat du berger.