Et la nuit d'illusion avait finalement laissé place à l'aurore teintée d'une triste réalité. Quand bien même les promesses factices, les vérités mensongères, le silence sous la pluie d'astre, l'espoir naïf ou encore les rires moqueurs face au monde endormis. La finalité de leurs sorts, avait demeuré misérable, laissant derrière ses pas une traînée de poussière à nettoyer, inlassablement, pour tenter, un jour, d'y récupérer des fonctions vitales volées et emmenées au loin, tout comme cette nuée de souvenirs. Le naïf croyait trop et l'égoïste s'était trop reposé sur des certitudes infondées. Il ne peut y avoir qu'un responsable. Et ils aimaient lui donner comme appellation le temps.