Premiére petite nouvelle
Il était là, à la regarder, regarder le sang qui s'coule de ses yeux.
Il n'avait rien fait, il l'a simplement observé tomber dans les escaliers. La fillette de 5 ans a trébuchée sur le tapis. Elle a dégringolée, il ne pouvait rien faire, à part la regarder mourir.
Il la regardé, comme avec fascination, il observe attentivement les gouttes de sangs sortant de sa bouche perlaient sur le parquet de bois. Il descendit les escaliers marche par marche, comme si il voulait prendre son temps avant d'arriver au corps de la fillette.
Quand il arrive au corps, il s'agenouille prés de son visage; Il lui mit ses doigt dans la bouche pour lui ouvrir et examiner ses dents.
Il se relève et va faire la cuisine pour prendre un couteau, un sac, des mouchoirs et le téléphone fixe.
Il retourne vers la fillette, il s'agenouille près du visage , remet ses doigts dans sa bouche et prit le couteau.
Il a commencé a lui mutiler la bouche et a lui arracher les dents une par une. Il essaie de nettoyer au mieux le sang sur les dents. Il les met dans le sac et reprit le couteau pour imiter le "sourire" de la célèbre et malheureuse Black Dalhia. Puis, il ferma les yeux de la fillette sans dire son prénom pour essayer de rendre la victime moins humaine et gèrer la situation de façon moins sentimentale.
Il a regardé mourir et a mutilé la fille de sa soeur. Une fillette de cinq ans avec une grande joie de vivre et constamment heureuse.
Avant de quitter les lieux il a appelé la police en disant " ma filleule est tombée, venez vite l aider, je vous en supplie."
Apres avoir fait tout ça, il prit la fuite . Il a fait un collier avec les dents en souvenirs de sa filleule.
Adrien ne fut jamais attrapé.
- Pourquoi pas ?
- Parce.. parce que non seulement je ne te connais que depuis quelques jours en plus je ne suis pas à toi voyons, lâche moi maintenant !
- Tu m'appartiendras peut être, tu n'en sais rien.
- jamais ! Maintenant lâche moi, ça y est là.
- jamais ?
- jamais !
Il allait dire quelque chose quand on a entendu un klaxonne et quelqu'un l'appeler c'était sûrement le mécanicien, il m'a lâché, j'étais complètement sonnée, à la porte il s'est arrêté et m'a dit :
- Ne jamais relever au défit un homme, toi tu seras à moi Sadeiya Djoumane Haïdara, c'est moi qui te le dit.
Nous avons tendance à assister à des alliances de toutes sortes dans nos chères sociétés Africaines : d'amour, forcés, familiales, sous contrat, ou par intérêt... Cependant un à la suite d'un défit où devrais-je dire à la suite d'obstination effrontément démesurée et caractérisée ....c'est, et sans doute, carrément autre chose.