« Tue une fois et le meurtre deviendra une option envisageable » C'est en suivant cette règle que j'ai grandi. Et c'est peut-être pour ça que je n'ai, aujourd'hui, plus aucun respect pour la vie humaine. Pas même pour la mienne. Abandonnée dès la naissance, j'ai vite appris à me débrouiller toute seule dans les rues étroites et flippantes de ma très cher ville : Naples. Mais les vagabonds n'ont pas leur place ici, pas s'ils n'apportent rien en retour. Les choses sont simples : tu veux vivre, oublie l'humanité, vend ton âme au diable et surtout, ne te retourne jamais. Dans mon cas, le diable s'appelle Milano Venicci.