Il est parti. Il n'y a rien que je puisse faire à présent. Il n'y a rien que je puisse dire. C'est comme si une partie de moi s'en était allée avec lui. Je suis conscient que ma vie ne s'est pas arrêtée. Mais j'ai cette impression de ne plus faire partie du voyage. Je suis là, immobile, au beau milieu de nulle part. Ça n'a pas de sens. Rien n'a de sens à présent. Il était là, et la seconde d'après, il avait disparu. Envolé, effacé. Je sais qu'il ne reviendra pas, mais cette autre partie qui se retrouve coincée dans mon corps complètement seule et en manque de son autre, m'oblige à y croire, à attendre. Alors je reste planté devant cette maudite fenêtre dans l'espoir que ses yeux épuisés apparaissent en bas de l'immeuble. Je reste là, j'attends. J'attends que quelque chose me ramène à lui d'une certaine manière. J'en ai besoin. J'attends le jour, j'attends la nuit. J'attends un signe, quelque chose qui pourrait me certifier qu'il est là, quelque part. Comme dans ces films à l'eau de rose où les amants finissent toujours dans les bras l'un de l'autre. Une connerie dans l'genre. Je sais que je devrais juste arrêter d'y penser, mais je ne peux pas. Il m'a paru si éphémère que j'ai cette impression qu'il ne vit que dans ma tête. Je ne peux pas arrêter d'y penser. Je ne suis pas prêt à le laisser partir. J'ai besoin de comprendre, j'ai besoin de l'entendre une dernière fois. Et maintenant tout se mélange dans ma tête. Les souvenirs reviennent à moi petit à petit, comme des flashs qui se répètent. J'aurais aimé que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve, mais il y a tout ce sang. Ce sang sur mes mains qui, lui, ne disparaît jamais vraiment. Réécriture de la fanfiction Larry Stylinson : https://behindblueyes.skyrock.comAll Rights Reserved
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