Je t'en prie, tu peux entrer

Daphné se laissa faire ; exténuée et apeurée par ce qui venait de se passer. Elle se rassura en se disant que ça ne durerait pas longtemps. D'ailleurs, Dio était plutôt beau garçon. Et puis, dans quelques heures, elle pourrait se vanter auprès de ses copines d'avoir mis fin à ces six mois d'abstinence. Elle se détendit et l'enlaça autour du cou. Elle voulut prendre les devants. Dio plaça ses mains sous les fesses de Daphné et la porta jusqu'au canapé. Il l'emmena d'un air triomphant : le sourire aux lèvres. Ce n'était pas la première fille qui lui avait tenu tête et elle ne serait pas non plus la première à l'avoir réellement repoussé au point de ne rien faire. À nouveau, il venait de vérifier l'adage « quand c'est non c'est oui » et que même sous ses aires d'intellectuelle sophistiquée, Daphné était elle aussi une pute.