À vous d'en créer une, la plus appropriée pour décrire ce que je viens de pondre.
« Comment est-ce que tu te sens... ? Faiblement, Étienne pose le dos de quelques uns de ses doigts et caresse, maladroit, la joue accidentée de la jeune femme.
- Je vais me faire éclatée, j'ai loupé la moitié de mon activité, séché la journée de cours et ne suis pas rentrée à la maison... Je soupire, harassée.
Après un coup d'œil vers l'astre déclinant, filtré à travers les volets fermés.
- Aily, répond le jeune homme, rien de tout cela n'a d'importance désormais, tu t'es fait tabassé. Je dois te rappeller l'ordre d'importance des évènements ?
- Et puis, surgissant de l'ombre une autre silhouette se détache du mobilier de la pièce, tu dois être en vie pour continuer tes études, cela va de soi.
- Dîtes ça à ma mère, elle me vendrai pour une mention très bien au baccalauréat...
Tous échangèrent un regard de connivence, en silence.
- Je suis désolé de t'annoncer cette nouvelle maintenant mais... Tu vas devoir rester chez nous un moment, le temps que la... "Recherche" dont tu fais le regroupement se tasse. Guillaume cherche ses mots, ne sachant pas comment décrire l'ampleur du phénomène qui la concernait.
- Pardon... ?!
- 3 jours seulement. C'est pas si énorme que ça... Essaie Étienne de minimiser la situation, gêné par la lucidité grandissante d'Aily et sa conscience hurlant de ne pas y mêler ses intérêts personnels dans cet instant délicat.
- En gros, je suis enfermé dans l'immeuble jusqu'à ce que je ne sois plus la crucifiée de cette chasse à l'homme.
- Euh... Pas l'immeuble, l'appart'... Guillaume gigote, honteux, face à l'ambivalence des décisions prises.
- Pourquoi... Moi ? Seulement ici ? Maintenant ? Pourquoi, tout simplement ? »
Personne ne répliqua mais inconsciemment ou non, tout le monde eut au moins une réponse.