Clothilde pleure constamment sa chère et tendre Aliette, dont tout lui rappelle le délicat souvenir. Aux détours d'une crypte, d'un jardin ou d'une salle de bal, tout lui rappelle leurs amours, et puis, curieusement, elle commence peu à peu à distinguer du coin de l'oeil la longue chevelure rousse de son amante, noyée dans une brûme âcre à l'odeur de fumée. Alors, une certitude étreint Clothilde : Aliette existe encore quelque part, ailleurs que dans son esprit ou dans un caveau humide, puisqu'elle semble la suivre et tenter de la mener quelque part.
1 part