Ce fut son pinceau qui apporta aux décors l'origine étrangère qu'on ne connut à leur contemplation, créa des difformités aux magnificences, inventa le ridicule pour leur santé, laissant périr le mûr de leur boisé, jusqu'à que le bois de son instrument de torture se détruise, à préférer n'incarner plus ce rôle, et que l'auteur peigne de sa pulpe les doigts de sa muse.
Il fut la main droite de la Discorde, rendit créatives les disputes des divinités de son pays, à en rendre comique l'abus : ce fut une dégradation dans la vulgarité : il s'osa à une poésie macabre, qui le devient quand il mutila la lyre qui la chantait, vainquit Apollon avec ses rimes à la servitude du deuil de la musicalité, et le silence provoqua la perte de son amitié avec le divin grecque : encore musicien, il lui fait chant de sa trahison, et encore peintre, il lui a dessiné l'unique flèche qui cesse ses mots : ampute ses mains, et finalement, s'est adouci en la coffrant, protégeant Daphné de cette romance toxique, quand il peut encore recouvrir de paroles pour la coloration du cadavre qu'il touche, l'émoi dans son maquillage : qu'elle se meurt plus douce, cette âme-sœur.
Dans cet atelier où les corps se déshabillent de leur costume aux vestiaires, où l'endroit est l'abri de déserteurs aux guerres à la violence tendre, ces peaux à découvert, et chacune est une rencontre qui est à contée, lorsque celui qui peint, ainsi dévoile ses discours à l'œil aguerri des voyeurs qui chériront cette nudité avec délinquance.All Rights Reserved