Un coup, elle dévie sur le côté. Deux coups, elle recule de plusieurs pas. Trois coups, elle tombe au sol. Quatre coups, elle se recroqueville. Cinq coups, elle apporte ses mains à son cœur. Six coups, elle ferme les yeux. Sept coups, son corps ne lui répond plus. Huit coups, les battements de son organe vital diminuent. Neuf coups, une dernière inspiration d'oxygène. Dix coups, la mort l'emporte avec elle.
/!\ Cette histoire contient des contenus sensibles pouvant choqués certains lecteurs (dépression, mutilation, violence physique et morale). Si vous faîtes également face à une situation similaire à cette histoire (ce que je ne souhaite pas), n'hésitez pas à en parler autour de vous, c'est primordial pour vous en sortir.
Écrit fortement autobiographique. Sachez qu'après 13 ans de bataille, je suis sortie de cette terreur.
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.