Dors un peux ni-ki (sunki)
Ni-ki brille. On le dit né pour la scène, fait pour la lumière. Mais personne ne parle de l'ombre qu'elle laisse derrière. Des nuits trop longues. Du corps qui flanche. Du cœur qui s'essouffle.
Et puis il y a Sunoo. Trop lumineux, trop sensible, trop lucide aussi. C'est lui qui voit ce que les autres ne remarquent pas. Lui qui entend les silences entre deux répétitions. Lui qui reste, quand les applaudissements cessent.
Ce n'est pas une histoire d'amour. Pas tout de suite. C'est une histoire de regards, de couvertures remontées discrètement, de "tu peux dormir, je veille".
Et peut-être qu'un jour, Ni-ki apprendra que briller ne veut pas dire brûler.