À la prochaine fois...mais quand ?

Autrefois si émotif, révolutionnaire et rassembleur, il est désormais sans colonne, passéiste et diviseur. Nous revoilà de retour dans une période de grande noirceur vraisemblablement très sombre. J'aimerais bien que René Lévesque soit notre lumière pour nous éclairer, mais je comprends sa répugnance qu'il ressent envers son peuple devenu complètement aseptisé.

Il y a quelques années, un grand tsunami nationaliste et indépendantiste a déferlé sur le Québec. Il reste encore des écumes de ce dernier sur le rivage mais avec les années, ces mousses blanchâtres sont en train de disparaître. Disparaître au profit d'une sorte de fascisme déguisée en progressisme. Cette dernière empoisonne déjà la société en censurant la liberté d'expression, la base fondamentale d'une société qui se tient comme il faut. On assiste sans rien dire à l'imposition d'un totalitarisme connu sous le nom de politiquement correct. Tranquillement et rapidement, notre culture se dénature. Les wokes règneront et décideront ce qu'il sera acceptable à leurs yeux. Attendez-vous même à ce qu'ils acceptent l'inacceptable. L'anglicisation est un cancer pour notre langue française, un cancer qui continuera à se généraliser tant que nous n'aurions pas les traitements nécessaires.

Auparavant coloré et vraisemblablement invincible, il est maintenant beige et apparemment réfutable. Pourquoi on ne réagit pas, chers Québécois et chères Québécoises ? On ne semble pas comprendre ce qu'il s'en vient ou nos âmes sont éteintes ? Donnez-moi de la peinture pour que l'on retrouve nos couleurs. Donnez-moi un sceau afin que je puisse le remplir d'eau. Cette eau provenant de toutes les larmes de mon corps. Cette eau chaude mais assez fraîche qui arrosera nos fleurs de lys desséchées.