Là où les roses saignent et où le ciel se met à pleurer, il y a Nahel qui dance, tête relevée vers la lumière éclatante que dégage l'orage. Si tous les nuages brouillant ses pensées ne s'éloignent pas au même tempo que ceux au-dessus de sa tête, qui laisse petit à petit place aux éclaircies, il ne sera plus sûr de pouvoir encore tenir ce rythme effréné qui le maintien dans les airs, ni de savoir remettre un pied devant l'autre, ni, non plus, de réussir à reprendre une inspiration suffisante pour continuer de danser. Et alors même, si l'herbe recommence à pousser sous ses pieds, une fois la tempête passée, il ne restera rien de ce qu'il a pu le faire exister. Et si un jour les lumières s'éteignent, que l'amour file loin, et que le brouillard finit par prendre toute la place, n'oublie pas, la douceur du mal.