Défouloir.

Elle a le goût des abbatoirs, les jardins fleuris de chrysanthèmes, je crierai ton nom sur les toits des chapelles brulées de nos religions étouffées. Arrête un peu ta paranoïa et noie toi dans tes propres mensonges. Ton coeur a l'odeur du fumier. J'te hais, je t'emprisonne, je te lacère de mes larmes au goût amère. Je souhaite ta mort aux quatres coins du globe. Pour tous ces chants que nous nous sommes murmurés, pourvu qu'elles te crèvent les yeux, toutes ces couleurs du ciel, toutes ces couleurs sous leurs jupes.

Ta vulgarité dans leurs sous-vêtements, nos sentiments crachés sous la Terre, la haine empiété par le goudron, et les lilas oubliés, nos caresses rapées d'amertumes. P'tite conne dans ton appartement, qui t'paiera ton loyer ? Ton corps, vendu a leurs valeurs oubliées. P'tit insecte qu'on écrase, j'te hais, j'te hais. J'cracherai ton âme noire sur les abysses des Océans, voir crever ta respiration a voir vos corps enchaînés, saccadés.