Socrate, Glaucon et Adimante sont en train de rentrer à Athènes depuis le Pirée. Polémarque invite Socrate chez son père, Céphale. Socrate est intéressé par ce que Céphale, qui est très vieux, a à dire sur la vieillesse ; comme à son habitude, il loue les vertus de la conversation. Il dit qu'il « faut s'informer auprès d[es personnes âgées], comme auprès de gens qui nous ont devancé sur une route que nous devrons aussi parcourir ». Le vieux Céphale est d'abord interrogé par Socrate sur la manière dont il supporte la vieillesse. Céphale se montre critique à l'égard des autres vieillards qui sont aigris au sujet de la vieillesse. Selon lui, la vieillesse est une délivrance, car elle permet d'échapper aux pulsions sexuelles qui dominent les jeunes gens. Il cite Sophocle qui avait dit, au sujet de l'amour, « c'est avec la plus grande satisfaction que je l'ai fui, comme délivré d'un maître rageur et sauvage ».