Une mort peut tuer des vies. Et une vie particulière peut tuer la mort. Et lorsqu'ils m'ont tous souri, tour à tour, j'étais fatigué. Fatigué, exténué. Mais j'ai pleuré, et j'ai pensé à elle, avant de fermer les yeux. J'ai pensé aux larmes de papa. J'ai pensé aux sourires d'Agathe. J'ai pensé aux rires de Gabriel, Alice, Julie et Léon. Et j'ai pensé à elle. J'ai pensé aux cris de nos coeurs parallèles. Et j'étais heureux de partir avec tous ces souvenirs en tête. Ma vie a été belle, aussi courte fut-elle.