Le dialogue a lieu dans la cellule de Socrate, où il attend son exécution, à la suite de sa condamnation à mort. Son ami Criton lui rend visite pour l'informer qu'il a organisé son évasion et son exil d'Athènes. Socrate apparaît toutefois vouloir rester en détention pour attendre l'exécution de la sentence qui doit avoir lieu le lendemain, et Criton avance alors une série d'arguments destinés à persuader Socrate de s'enfuir.
Criton avance que la mort de Socrate aurait pour conséquence de peiner et de déshonorer sa famille et ses amis, qui seront perçus comme n'ayant pas tenté de le sauver. Par ailleurs, rester en prison à attendre la mort alors que la possibilité lui est offerte de s'évader équivaudrait, d'une part, à choisir de priver ses fils d'un père, donc à agir de manière indigne, et d'autre part à donner raison aux ennemis qui l'ont condamné à tort, donc à commettre lui-même une injustice.
Socrate répond, dans un premier temps, que l'opinion publique est inconséquente et que les seules opinions qui importent sont celles des gens qui se préoccupent de la vérité, en conséquence de quoi Criton ne devrait pas craindre la calomnie, mais bien plutôt et seulement s'évertuer à agir conformément à la justice. La seule question qui vaille, pour Socrate, est celle de savoir s'il serait juste de tenter de s'enfuir : s'il est juste de s'évader, il suivra Criton ; autrement, il restera en prison et attendra la mort. Dans un second temps, et pour résoudre le problème ainsi posé, Socrate demande à Criton d'imaginer ce que lui diraient les Lois d'Athènes si elles le voyaient s'enfuir. Les lois étant solidaires les unes des autres, en violer une équivaudrait à les enfreindre toutes, et Socrate ferait alors une offense considérable à la cité. Offense d'autant plus inacceptable que les lois obligent les citoyens de la même manière que les parents obligent les enfants, et le maître l'esclave.
Je croyais qu'en quittant cette ville, loin de mon passé, ma famille et ces problèmes. Je vivrais enfin une vie normale et sans les jugements des autres.
Je ne savais pas qu'en le rencontrant, tous mes vieux démons vont ressurgir et me détruire encore plus qu'avant.
Il a été mon client, mon ennemi, ma source de problème, celui qui me rabaissait et m'insultait de tous les noms. Mais il est aussi celui qui allait me valoriser, me défendre, me protéger et aussi m'AIMER
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