Déjà plus d'un mois que Collin etait parti, je survivais du mieux que pouvais :
''Alice, tu as cours de dessin je te rappelle'' cria ma mère depuis le salon :
''c'est bon, j'arrive'', je tournai ma tête vers la gauche, sur ma table ou était sa photo, je me levai de mon lit, j avançai vers la photo, la caressai : ''que tu me manques, je viendrai te rejoindre''.
J'avais déjà tout prévu, j'allais le faire dans les toilettes de l'école.
Je mis l'arme du crime dans mon sac : les somnifères que j'avais acheté dans la pharmacie de monsieur François. Je lui avais dit que mon psychologue me l'avait prescris et que j'avais perdu l'ordonnance et il ma cru.
Je pris la lettre que j'avais écrit la nuit avant, je la relu pour voir si je n'avais rien oublie. Elle disait :
Maman ne pleure pas, je suis bien heureuse la ou je suis maintenant, a ses cotes il était la personne la plus importante de ma vie sans lui, je ne peux pas rester dans ce monde, je n'arrive a penser a rien d'autre, je ne fais que déprimer et te rendre à ton tour triste, je ne veux plus vivre cette vie, je vous aime, toi et papa.
Je sentie les larmes qui coulaient sur mes joues. Je regardai, l'horloge : ''ah merde je serais en retard ; déjà 7h50''
Le bus était déjà parti
pas grave sa me ferait du bien de marcher un peu
Tous les détails de la rue me le rappelait, tous les moments que nous avions passe ensemble, la fois ou avait 6ans et il m'a fait croire qu'un démon nous poursuivaient et nous nous sommes mis a courir dans la rue bousculant tous les passagers toutes ses fois ou on avait rate le bus et on se retrouvait à courir dans la même rue se reprochant mutuellement le fait d'être en retard. Je passai devant le jardin de madame Tulipe et je me rappelais les fois où il avait volé des roses de ce jardin pour me l'offrir. Comme toujours mes larmes coulaient. Collin était mon ami d'enfance, mon voisin, mon petit ami. Il était grand de taille 1m90, blond avec les yeux bleus, ensem