Le méchant de l'histoire... L'ennemi. Lui, il le restera jusqu'à la fin de l'histoire. Et pourquoi ? Parce qu'un tueur restera toujours un tueur aux yeux du cadavre, et la victime restera toujours la défunte aux yeux du public. Mais peut-être que c'est eux le putain de problème, n'est ce pas ? Mais que saurais-tu de moi ? Je suis l'augure et l'augure as depuis toujours perfides en moi, elle me suit comme un corbeau présageant la mort de mes hommes les plus cher. Parce que j'ai tué des armées pour le plaisir de la mort, égorger des vivant pour l'émanation du sang, massacres des centaines pour l'agrément de mon être. Juste pour pouvoir planer dans la terreur que j'ai semée au plus profond d'eu. Planer dans cette avidité qui se noie au fond de leurs iris. Parce que malgré leurs morts qui bercent dans ma conscience, je reste le monstre qu'ils ont tant désiré créer. Corvina. La fille Diaz survole par l'oiseau de la mort. Mon corbeau. Parce que ce n'est pas métaphorique ou rhétorique, ou poétique ou théorique ou de toute autre manière fantaisiste quand ils disent que j'apporte la mort. Je suis la mort. Inéluctablement, la mort.