La douce musique qu'est ta voix m'enivre lors des soirs d'été telle une gorgée de cocktail fruité... Je me revois siroter ce fin poison, les yeux rivés sur ta figure, ne comprenant pas l'enjeu de mes gorgées. C'est lorsque je te revois, un de ces après-midi de pluie, que l'abondance de mes choix me submerge d'eau pure. Je trébuche sur le béton, une énième fois dans mon esprit. Tout semble clair, et tu transperce mon âme de ton regard. Au coin de cette ruelle prisée, le café habituel je prenais.