Izuku est amoureux.
Pas de Tomura, avec qui il partage sa vie depuis plus de deux ans.
Non, pas de cet homme à la main trop lourde, et aux phalanges agressives qui frappent son visage à chaque dispute.
Ce fiancé dont il dépend financièrement, mais qui détruit sa vie aussi souvent qu'il cogne sur son corps, la nuit, cachés dans leur chambre.
Non, il ne ressent plus rien si ce n'est de la peur, pour ce menteur, manipulateur, lui qui ne fait qu'imprimer des bleus sur ses bras et son ventre, pleuvoir les larmes sous ses yeux jours après jours.
Non.
Izuku, dans le secret de son âme, laisse son cœur battre pour un autre regard, d'autres paroles, celles de Katsuki.
Ce collègue aux yeux de feu et à la peau aussi claire qu'une caresse.
Cet Homme là, attentionné et délicat, qui sourit à ses salutations le matin, et dont la voix sonne à sa poitrine comme une mélodie réparatrice.
Parfois, entre deux cris qu'il étouffe pour ravaler la douleur, il se prend à rêver de ses bras comme du réconfort qu'il y devine, le soir, après les coups et les bleus.
Et quelques fois aussi, il prie pour qu'un jour, quelqu'un puisse venir le tirer de là.
La guerre était enfin fini. Les élèves de septième année devaient retourner à Poudlard pour pouvoir passer leurs examens.
En cette année de paix, beaucoup de relations allaient changer dans l'enceinte de l'école. La première fut la guerre millénaire entre les gryffondor et les serpentard qui était encore pire que les années précédentes.
Mais une autre guerre n'avait pas encore prit fin, celle entre Harry Potter et Draco Malfoy.
Le jeune serpentard allait tout faire pour retrouver son amour perdu, qui sans qu'il ne le sache tombait dans une étouffante dépression du à toute les mort dont il était la cause.
Le blond avait un an, un an avant qu'il ne soit trop tard.
Ce livre est le tome deux d'une autre de mes fanfiction qui s'appelle "toi seul m'a aidé".
Si vous êtes tombé sur cette fanfiction et n'avez pas lu la première, je vous conseil de le faire pour mieux comprendre certains passages de celle ci.