Caéli rêvait du grand amour, celui que conte les romans, celui qui revêt un grand A, mais qui n'a su qu'assimiler qu'amour et souffrance, sont des mots qui résonne bien ensemble.
Et Zéphyr, dont l'ombre glaciale de l'amour s'est insinuée sous ses pores, avant que le goût amer de la trahison ne le brûle de l'intérieur.
Elle quitte la violence de son quotidien.
Il souffre de la solitude du sien.
Lors d'un soir pluvieux, alors que sans logement et sans un sous, Caéli fit irruption dans une soirée huppée qu'organisent deux entreprises. Elle y rencontre un médecin, à l'aura aussi triste que le temps maussade qu'elle vient de quitter.
Impossible pour la jeune femme de détourner son regard de l'homme.
Mais, c'est sans compter que l'insistance de son regard, finit par éconduire des yeux d'un bleu sans pareil dans les siens au reflet noisette.
Un regard secondé d'une phrase puis d'alcool et s'ensuit une proposition alcoolisée de la part du médecin.
Mais, derrière leurs maux, s'entichent alors deux âmes fêlées, combattant sentiments.
On dit que l'amour est plus fort que tout, alors pourront-ils s'en doutent, l'utiliser comme force aux dépens de leur passé respectifs.
Deux gamins qui n'auraient jamais dû se comprendre.
Deux adultes qui n'ont jamais su s'oublier.
Ils étaient ennemis.
Ils seront amants.
Et ils n'ont plus rien à perdre... sauf l'un l'autre.