52 parts Complete À l'époque de Victor Hugo, on l'appelait le mal du siècle. Baudelaire lui, l'appelait le spleen. Les musiciens quant à eux, l'appellaient le blues. D'autres encore l'appelaient le cafard, le chagrin, ou encore la mélancolie. Elizabeth quant à elle donnait à cet état d'âme une poignée de prénoms anglais. Car c'était à cela que se résumait sa vie ; des prénoms, rattachés à des phénomènes que nul n'aurait su lui expliquer. La mort, l'amitié et l'amour. La mort d'un être qu'elle aimait plus que tout, l'amitié d'êtres qu'elle n'aurait imaginé apprécier et l'amour d'un être qu'il lui était interdit d'aimer.
Il était son grand frère, et il était tout pour elle. Mais alors que l'été allait débuter, elle le perdit. Dès lors, il ne s'appellait plus.
Il était la mort ; à la vie à la mort.
Et puis, il y avait lui. Lui, qui se tenait devant le tableau alors qu'elle, s'asseyait derrière le bureau. Lui, qui enseignait alors qu'elle, en saignait.
Il était l'amour ; ah, la vie, ah, l'amour...