Dans l'atmosphère calme de la nuit, elle se tenait là, une silhouette solitaire, perchée sur le rebord de la fenêtre. Ses yeux scrutaient le ciel, où les étoiles semblaient pâlir devant le voile sombre des nuages, tandis que les lumières de la ville, comme des lucioles lointaines, clignotaient dans la distance. Une mélancolie profonde enveloppait son être. Elle se sentait comme une île isolée dans un océan de solitude, ses pensées tourbillonnant dans le vide de son esprit. La perte d'un être cher avait laissé un gouffre béant dans son cœur, un vide abyssal qu'aucun mot ne pouvait combler. Elle aurait donné tout ce qu'elle possédait pour revenir en arrière, pour défaire les chaînes du destin et réécrire le scénario tragique qui avait emporté son bonheur. Pourtant, même dans l'obscurité de sa peine, une lueur d'acceptation commençait à poindre. Elle savait que remonter le temps était une illusion vaine, que le passé ne pouvait être réécrit que dans les rêves les plus désespérés. Alors, elle se laissa emporter par la brise nocturne, son esprit naviguant entre les étoiles et les souvenirs, cherchant la paix dans l'acceptation de ce qui était et dans l'espoir fragile d'un avenir meilleur.