- ku ñiam leme ta raxassouwo , weeñ yi mbiw ,yamb yi toop la, dereet akk leme , hum bokoñiou tiafka , nous dimes celui qui etait en face de nous , un homme de la trentraine, à la voix grave , notre ouztass.
- wollah, coumprendrouma ( j'ai pas compris) ,dis je .
- dijah nopil soula déguone nak ( Tais-toi , dijah , et s'il t'avait entendu ) , me chuchottait, ma collègue , ma meilleure amie , yacine, elle m'appelait dijah .
Nous étions dernière , assise sur le sol , aliwa ( planchette en bois avec des écrits arabes) , posés sur les jambes , il nous avait pas entendu .Les gouttes perlaient sur mon visage tellement , il faisait chaud .
- Diogue léne , aythieu (Lèvez-vous) , il était l'heure de pause ..............
Nous déposons nos aliwa qui nous fixons aux mures , et nous , les filles, nous nous dirigeons vers les femmes du marabout , elles s'affairaient à la cuisine ...............
Comme vous l'avez deviner , nous étions dans un internat plus connu sous le nom de daara au sénégal .....................
Qui l'aurai crû ma coépouse et moi une très grande histoire d'amour 🙄
kou meunn sa morome dieul (que la meilleure gagne)
diongué a la sénégalaise lalay tégual ( astuce à la sénégalaise)