J'aime respirer l'odeur de l'encre. Tout semble si doux et si amer avec cette dernière. Je dédie tout ceci à vous, puis à tout ce que je n'ai pas su ou pas pu dire, mais que j'ai écrit dans ces lettres, courriers de mon âme. Écrire pour fuir la réalité trop dure, afin de trouver un remède dans les mots pour guérir les maux. J'écris des textes, qui arrachent des cœurs, mais qui parviennent à décrocher des pensées nouvelles pour les apaiser. Les flèches de ma mine, bien affûtées, s'élancent, même si elles n'atteignent pas toujours leurs cibles. Mais la pointe transperce bien. Elle saigne, elle répare, elle soigne. Une fois l'arc rangé, les mots apparaissent tels des pansements divins. Finalement, les mots sont comme des lames sur mon âme, comme des flèches. Ils la transpercent, mais elle sait renaître de ses cendres.