Je m'appelle John, et c'est une des seules choses que ma pauvre mémoire n'a pas abandonné. J'ai arrêté de compter les mois, les années désormais. Fait-il nuit ou jour ? Je ne me souviens à peine à quoi ressemblait la lueur du soleil.
Je suis enfermé dans ce bâtiment qui était censé soigner ma maladie, et non pas l'empirer. Les médecins sont tous partis, je n'ai plus aucun signe d'eux. Il reste un seul et unique docteur maintenant. Il dit que tout sera bientôt fini. Mais chaque moment passé dans cet endroit décuple notre souffrance devenue habituelle, au point que nous ne la ressentons plus. Les cris retentissent chaque secondes dans nos oreilles, à moins que cela ne soit des minutes, ou des heures. Je n'ai plus aucune perception du temps.
Et c'est seul dans ma chambre, que je plante les ongles dans ma peau saturée, blanche comme un de ces médicaments que le médecin nous force à prendre, et me sens ainsi vivant. Suis-je d'ailleurs vivant, ou est-ce une illusion ?
À vous d'en juger.
Sidy: Bébé s'il-te-plaît je te le demande pour la énième fois ne me fait celà, je ne crois pas à ces choses et je t'aime qu'importe ce que tu es, répéta t-il las de convaincre sa dulcinée.
Ndélla: Ton amour pour moi je n'en discovient pas et tout ce dont tu es prêt à faire pour moi mais parfois il faut savoir accepté et faire face à la réalité, répliqua t-elle en lui tournant le dos en essayant de ne pas craquer.
Sidy: J'ignore dans quel langue tu veux que je te parle.
Ndélla: Le mieux pour nous deux c'est qu'on arrête cette relation car ça ne nous mènera à rien.
Sidy: Le mieux pour toi, ne parle pas à ma place.
Ndélla: Dis ce que tu veux mais nous deux c'est impossible maintenant.
Sidy: Pourquoi c'est impossible? C'est ce que je veux savoir.
Ndélla: Parceque mann deum laa!
Je suis une sorcière, lui crache t-elle avant de partir en courant.
DILEMME!!! QUE FAIRE???
À bientôt.