Quand mon père est mort, j'ai pleurée. Quand mon frère s'est fait renversé par une voiture, j'ai pleurée. Quand ma mère a perdu son travail et est entrée en dépression, j'ai pleurée. Quand on m'a traité comme une paria au collège, j'ai aussi pleurée. Même quand je m'apprêtais à passer l'âme à gauche, quitter se monde et rejoindre mon père et mon frère, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer encore pour ma mère qui va être seul et finir par se suicider aussi; pour mon père qui n'aime surement ce qu'il voit; pour mon frère qui avait encore toute sa vie devant lui; et pour moi-même que la vie n'a pas épargner les malheurs. Finalement pleurer se résume un peu à vivre vous croyez pas ?All Rights Reserved
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