Elle marchait les mains dans les poches. Elle avait ses écouteurs dans les oreilles pour tenter d'oublier ce qui la tourmentait. Elle s'est enfoncée dans le brouillard sans savoir que jamais il ne s'estomperait. Sans savoir que jamais elle ne reviendrait. Sans savoir qu'elle était coincée. Il semble facile de se libérer d'une simple fumée seulement on ne peut se battre contre l'imaginaire. On ne peut se battre contre ce qui n'existe pas. A moins de décider que ça existe.