Le romantisme a deux visages, deux apparences, deux manières d'être et d'interpréter l'art pour faire de son jeu l'incarnation de son monde. Le premier est polonais, le second hongrois, et leur talents se retrouvent confrontés dans un Paris aux mille prodiges. Qu'est-ce que les salons de la capitale peuvent bien proposer à deux géants dont la grandeur du génie n'a d'égal que la douleur que porte leur cœurs silencieux ? Qu'est-ce que les bruits des mondanités peuvent bien offrir aux mélodies les plus soigneusement orchestrés de l'Histoire ? Sûrement rien, si ce n'est un compagnon dans la solitude.