La France collabore avec l'Allemagne dès 1940. Ce n'est pas dans la capitale, pas dans les grandes métropoles mais en Alsace que nous allons, dans un petit village, hélas non épargné par la présence d'envahisseurs.
Voyant son oncle se faire assassiner devant lui, Charles Strauss cefair rapidement adopter par les cordonniers du village. Village dans lequel tous les habitants se serrent les coudes. Protégé, il grandit, avec un esprit rebelle, ne cessant de nourrir son esprit, vengeur.
Il y a, dans le camp opposé, un jeune Autrichien enrôlé de force, Hans Goetz. Le jeune homme souhaitait réellement aider les villageois, jamais il n'était en accord avec l'armée qu'il servait.
Tous deux se rencontrent, l'un fuyant, l'autre qui essayait de ce rapprocher.
La langue et l'éducation les séparent tout les deux.
Leur camp les rapproche
Leur relation aussi.
Jusqu'au jour ou, en parlant de leurs origines, Charles pose cette question qui marqua l'Autrichien à tout jamais :
"Tu m'emmèneras avec toi ?".
Symbole de rébellion, d'émancipation et de liberté, suivez les péripéties de Charles et Hans. Leur rencontre, leur complicité puis leur séparation.
Le vent glacial du Nord soufflait avec violence sur le grand fjord, soulevant les vagues sombres qui venaient s'écraser contre les falaises acérées. Là, sur la colline surplombant le village, un homme se tenait droit, impassible. Un guerrier. Un chef. Un Jarl.
Sven Harekson était un nom redouté bien au-delà des mers du Nord. Un nom qui résonnait dans les chants des scaldes et dans les prières terrifiées de ceux qui avaient croisé son chemin. Il était le loup du Nord, un conquérant dont la hache avait mis fin à d'innombrables vies. Grand, imposant, son corps sculpté par des années de combat, il portait les marques de ses victoires et de ses batailles. Ses yeux, d'un bleu glacial, reflétaient la froideur d'un homme qui ne connaissait ni la pitié ni le remords.
Ses raids avaient ravagé des terres lointaines. Il avait vu des villes brûler sous son regard, entendu le cri des vaincus et senti l'odeur du sang mêlée à celle de la mer. Et pourtant, malgré toute sa gloire, malgré les richesses qu'il amassait et les festins qui l'attendaient à chaque retour, il ne ressentait rien. Juste un vide, un gouffre qu'aucune victoire ne semblait pouvoir combler.