Avis !
Vous allez entrer dans une histoire qui se trouve entre une réécriture normale et la dernière, je vous poste ici ce dur labeur en espérant que cela vous plaise :)
1750, Tarn.
Une journée comme les autres commence en ce début du mois de mai dans la ferme des Montval,
entourée de vignes, tout près du bourg de Cadalen. Martin, la trentaine, vigneron de son état, s'occupe déjà de ses parcelles, tandis que sa femme Marcelle et sa sœur cadette Catherine, s'affairent à leurs besognes quotidiennes. Pourtant, cette dernière ne laisse apparaître aucun signe du traumatisme qui la ronge depuis plusieurs années. La tranquillité du lieu est brusquement suspendue par l'arrivée du père Benoît, prêtre de Cadalen, au visage dur et à la silhouette émaciée. Celui-ci surgit dans la cour de la ferme des Montval et enlève sans ménagement Catherine, devant l'impuissance de Marcelle.
Pourquoi une telle persécution envers la jeune femme ? Qu'a bien pu faire Catherine pour provoquer un tel acte de la part du père Benoît ?
Celui-ci, pour arriver au jugement ultime qu'il désire, va solliciter l'autorité seigneuriale de la région, représentée par le marquis de Fontrouge, qui est également le neveu de l'archevêque d'Albi. Le marquis de Fontrouge n'est pas une personnalité appréciée dans l'Albigeois, parce qu'il traîne une réputation ternie par une sombre affaire antérieure.
Catherine, qui est désormais prisonnière dans l'Hôtel de la Commanderie à Gaillac, dans une pièce froide et humide, va faire preuve de courage face au harcèlement journalier du père Benoît. Tout au long de sa réclusion, elle sera soutenue par le père Edmond, curé de Gaillac, grand ami de la famille. Parmi les tumultes de cette affaire, la jeune femme pourra compter sur des alliés, dont l'un d'entre eux, désire plus que tout lever le voile sur les évènements.
Est-ce que cela suffira pour sauver la téméraire demoiselle Montval ?