"Je suis morte." Je dis aux étoiles.
"Comment ?" Me demandent-elles.
"Je ne sais pas.
Un jour, j'ai commencé à dépérir, comme la peinture qui s'arrache avec le temps. Comme le bois des charpentes après un incendie.
Puis un matin, devant mon café, il ne restait plus rien.
Juste quelques cendres, que j'ai écopées dans le cendrier."
Elles ne répondent pas.
"Parfois," Je dis à la fleur qui pousse sur mon chemin. "parfois, pendant une fraction de seconde, les ronces qui lacèrent mon cœur poussent des roses, et à travers la douleur je vois la beauté."