Journaux revigorés, après avoir été oubliés par la poussière et le temps, vestiges de ma seconde jeunesse sous les traits aliénés de Hans Meyer, ce livre est le Graal de mes réminiscences enflammées par mon âme et le traité de ma lointaine noirceur candide qui, aujourd'hui, après tous ces tourments et ces épreuves, après ce dantesque orage, m'a fait ressentir la brulure cicatrisante du ciel ensoleillé. Parmi les nombreuses idées reçus auxquelles l'homme tient, il y a l'illusion du hasard ; que tous les hommes ont un libre arbitre. En vérité il n'existe rien de tel. Il n'y a pas de coïncidence. Le Destin est seul maitre du chemin que foulent les êtres vivants dans cet univers imprévisible qui leur a procuré l'existence. En lisant ceci, vous signez ce traité que Hans a passé avec les femmes qu'il a aimé. Et parmi les nombreuses idées chères à l'humanité, il y a également le mensonge. Oui, en réalité, ce traité n'a été signé avec aucune sublime créature mais avec l'amour en lui-même. L'amour est la seule chose dont notre cœur ait besoin qui donne du sens à cette existence piétinée par l'absurde. Aimez-vous, aimez la vie, aimez les autres ; pour toujours et à jamais...