"Tu es à moi, mio angelo," murmura-t-il d'une voix sombre et assurée, une lueur dangereuse dans ses yeux. La pièce, plongée dans une pénombre oppressante, semblait se resserrer autour de moi, chaque ombre accentuant la menace qui pesait sur mes épaules.
Un frisson glacé me parcourut l'échine, et je serrai les poings pour réprimer la colère qui montait en moi. Ses mots résonnaient comme une sentence, un lien invisible mais impitoyable. Il me fixait, ses yeux brillants d'une détermination implacable, cherchant à m'engloutir tout entière dans son désir de contrôle.
"Non, je ne t'appartiens pas et jamais je ne t'appartiendrai," crachai-je avec une détermination brûlante. Mes mots déchiraient l'air, chaque syllabe emplie de rage et de défi. Ma voix tremblait légèrement sous l'effet de l'émotion, mais elle portait une force indéniable, une volonté farouche de ne pas céder.
Il eut un sourire froid, un rictus qui ne touchait pas ses yeux. "Tu te trompes, Mayonah. Tu es déjà à moi, même si tu refuses de l'admettre."
Une vague de peur se mêla à ma colère, mais je refusais de me laisser dominer. "Rends-moi ma putain de liberté, connard," hurlai-je, les larmes perlant aux coins de mes yeux sans jamais couler. Mon corps tout entier tremblait, une tempête d'émotions contradictoires menaçant de m'emporter.
Son expression changea légèrement, une ombre de surprise traversant ses traits. Il ne s'attendait pas à une telle rébellion de ma part. Pourtant, il resta immobile, ses yeux toujours rivés sur moi, pesant chaque mot que j'avais prononcé.All Rights Reserved