On dit souvent que la nuit porte conseil. Actuellement, les cauchemars me poursuivent et c'est pourquoi je souffre d'insomnie, ou pire je choisis d'éviter de dormir jusqu'à être épuisée et ne plus avoir le choix.
Ce qu'il y a de positif là dedans c'est que ce matin j'ai vu le soleil se lever. J'ai assisté à l'Aube, à l'éveil du ciel qui se dégage et peu à peu laisse passer la lumière. Les étoiles ont laissés place aux quelques nuages timides en ce jour d'été, tachetant le bleu du ciel, et la Lune a laissé place à l'astre de feu qui peut à peu s'élève.
Lors de cette insomnie, je me suis retrouvée seule face à moi-même. Il m'est souvent difficile de le supporter, assaillit par un flot de pensée souvent pas très sympa. Mais j'ai envie de calmer cette mauvaise langue, cette voix intérieure qui me flagelle. Parce que, flagellé je le suis déjà assez autour de moi. Non, ce matin j'ai juste envie de me dire que c'est formidable de respirer, de voir, d'entendre, de sentir. Bien que j'ai passé je l'avoue, ma nuit a jouer à un jeu de détente, cela ne m'a pas empêcher pour autant de méditer. Je suis forcée de constater qu'autour de moi beaucoup de gens vivent dans l'envie. Une envie compulsive, une envie maladive. Ces personnes sont prêtes à tout pour nous/se prouver qu'elles vont bien, qu'elles « réussissent » (selon la définition de la société). Oui mais, n'empêche que, j'ai envie de leur dire « vous voyez bien que malgré vos diplômes, votre travail stable, vos biens immobiliers, vos projets de voyages, vous n'êtes jamais satisfait. Je le vois, je l'entends car au lieu de profiter, vous ne faites qu'en parler et rappeler aux autres, subtilement, comment ils n'ont rien de tout ça ou alors ils ne font pas assez bien ». Où est donc passé la bienveillance ?