Par le sang

Charlie, photographe pour National Geographic, tombe sur Bellamy, littéralement, suite à une petite escapade en forêt qui devait durer qu'une journée, le temps d'un samedi.

Extrait :
Les larmes montèrent à ses yeux rapidement après sans qu'elle puisse en contrôler aucune. Elles se mirent à couler le long de ses joues pleines et sa peau de porcelaine rougissait sous ses doux soubresauts.

Bellamy perçut d'abord l'effusion de sang qui montait au visage de Charlie avant de constater sa beauté. Être fragile. Il la contempla un moment en silence. Se demandant ce qui était plus important entre les deux. L'appel de son sang ou le constat de sa beauté. Il se sentait coupable pour l'un comme l'autre. Coupable car sa gorge se serrait douloureusement et qu'il avait soudainement soif même s'il s'était déjà nourrit. Et il savait que sa soif était plus profonde à cause qu'en plus, il la trouvait désirable. Ces deux aspects se mêlaient avec tant d'harmonie et compliquaient tellement tout ce que Bellamy essayait de procéder dans sa tête.

Il tentait de reprendre ses esprits et son self-control pour la ressaisir. Mais, il était incapable de s'imaginer en train de s'approcher d'elle pour autre chose que de la rassurer. Soit il la mordait, soit il l'embrassait. Et les deux étaient dangereux. Dans tous les sens du terme.