Septembre 2022 : au lycée Pierre Laval du Mans, les enseignants annoncent avec joie à leurs élèves qu'ils doivent être heureux de passer leur bac cette année. En effet en février prochain, le Reich, et avec elle toute l'Europe, fêtera la fin de la menace judéo-bolchevique qui a eu lieu quatre-vingts ans plus tôt avec la capitulation de l'Union soviétique de Staline. En outre, une série de festivités sera organisée à la fois au sein du Reich et dans toute l'Europe. Dont la France qui depuis les accords de Montoir est devenue un grand allié de l'Allemagne. L'État français est fier d'y participer, notamment avec le traditionnel défilé aux Champs-Élysées de la Division Waffen-SS Charlemagne, de la Légion des Volontaires Français, de la Milice Française, de la brigade nord-africaine et tout autre organisation qui ont participé à la nouvelle collaboration franco-allemande. Ce défilé est plus imposant que celui de la fête nationale, qui n'a pas lieu le 14 juillet, mais le 10 juillet proclamation de l'État français. Seule ombre au tableau, la multiplication des attentats contre les officiels allemandes et françaises. Alexandre Leroy lui est loin de tout ça. Le fait que son entrée en terminale coïncide avec les quatre-vingts ans de la « Grande Victoire » n'est pour lui qu'un pur effet de hasard. Lui ce qui l'intéresse c'est obtenir son bac avec la mention la plus élevée pour aller à Rennes poursuivre des études en droit. Pour lui sa seule préoccupation, en plus d'obtenir le bac et d'obtenir une bourse pour l'université. C'est de pouvoir amener avec lui son petit frère pour fuir un père devenu « étouffant ». Malheureusement, un incident l'embrigadera dans cette actualité mi morose, mi festive. Et surtout devra affronter ses propres démons, notamment ceux venant de son passé avec le retour d'une certaine personne. Tout ça supervisé par la Police de Sûreté Politique de l'État. Une police qui ne lui veut pas du bien
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