Les jours suivants, Athara tenta de faire face à l'absence d'Adrien. Ses séances de thérapie devinrent son seul espace pour exprimer la colère, la tristesse et la trahison qu'elle ressentait. Elle se remémorait les moments passés avec lui, son attitude de plus en plus distante et insensible. Adrien, cet homme qu'elle avait tant aimé, n'était plus qu'un fantôme de froideur, indifférent à sa souffrance.
Alors qu'elle regardait à nouveau par la fenêtre, les premières lueurs du matin inondaient la pièce de lumière. Athara savait qu'elle devait avancer, malgré la douleur, et réapprendre à vivre pour elle-même. Adrien était devenu un souvenir amer, mais elle sentait, au fond d'elle, une étincelle de force.