À quel moment la frontière entre l'être et le néant s'efface-t-elle ? Quand la vie, autrefois vibrante, se retrouve dénuée de sens, et que chaque tentative de bonheur se heurte à l'écho sourd des souvenirs ? Je me demande si tout ce que j'ai enduré était en réalité trop lourd pour mon âme fragile. Peut-être ne suis-je qu'une marionnette perdue, un stéréotype malheureux du commun des mortels, écrasée par le poids de mes propres expériences.
Je ne saurais dire avec précision quand tout a basculé. Des fragments de souvenirs, souvent indistincts, me hantent dans la nuit, se matérialisant en cauchemars interminables. Mes larmes, désormais taries dans la lumière du jour, ne coulent plus que dans l'obscurité, comme une ultime tentative de faire vivre un vestige de moi-même, même si ce dernier est gravement malmené.