Jenephie haït l'amour.
Son seul véritable coup de cœur ? Elle-même. Elle fuit les humains avec une détermination presque noble, préférant la tranquillité de son monde, peuplé de miroirs et teinté de rouge carmin. Ce qu'elle souhaite par-dessus tout, c'est la solitude éternelle, loin des faux-semblants et des cœurs dégoulinants d'illusions.
Mais la société ne l'entend pas ainsi. Chaque matin, elle la force à afficher un sourire éclatant, à distribuer des baisers collants à ses amies, et à feindre de ne pas être écœurée par ces séries mièvres où l'amour semble toujours triompher. Jenephie, elle, porte l'indifférence du monde dans ses yeux glacés.
Cependant, ce qu'elle ignorait, c'est que bientôt, quelque chose viendrait fissurer sa forteresse. Une épreuve l'attendait, prête à ébranler ses certitudes et à lui ouvrir les yeux, même si elle refusait de voir.
- Pourquoi pas ?
- Parce.. parce que non seulement je ne te connais que depuis quelques jours en plus je ne suis pas à toi voyons, lâche moi maintenant !
- Tu m'appartiendras peut être, tu n'en sais rien.
- jamais ! Maintenant lâche moi, ça y est là.
- jamais ?
- jamais !
Il allait dire quelque chose quand on a entendu un klaxonne et quelqu'un l'appeler c'était sûrement le mécanicien, il m'a lâché, j'étais complètement sonnée, à la porte il s'est arrêté et m'a dit :
- Ne jamais relever au défit un homme, toi tu seras à moi Sadeiya Djoumane Haïdara, c'est moi qui te le dit.
Nous avons tendance à assister à des alliances de toutes sortes dans nos chères sociétés Africaines : d'amour, forcés, familiales, sous contrat, ou par intérêt... Cependant un à la suite d'un défit où devrais-je dire à la suite d'obstination effrontément démesurée et caractérisée ....c'est, et sans doute, carrément autre chose.