𝐖𝐄 𝐀𝐑𝐄 𝐅𝐑𝐀𝐆𝐌𝐄𝐍𝐓𝐒

À Los Angeles, là où le soleil cogne aussi fort que la réalité, les rues des quartiers sud racontent des histoires que personne ne veut entendre. C'est ici que naissent les rêves les plus fous et les cicatrices les plus profondes.

Les Agerta y vivent. Non pas comme une famille ordinaire. La dysfonction, chez eux, n'est pas une anomalie, mais une habitude. Chacun traîne ses fantômes, ses frustrations, ses ambitions démesurées, et tous les membres de cette tribu bancale tentent de survivre à leur manière.

Mina Agerta, c'est une flamme vacillante, brillante, imprévisible, mais toujours à deux doigts de s'éteindre. Elle vit dans un chaos qu'elle connaît par cœur, celui de sa famille dysfonctionnelle où les cris remplacent les silences et où personne ne sait vraiment s'aimer correctement. Elle a appris à marcher sur les ruines de son passé, à danser avec les éclats de verre. L'autodestruction, c'est sa manière de respirer, de sentir qu'elle est toujours en vie. Derrière cette façade de défi se cache une âme rêveuse, une jeune fille qui, en silence, tisse des espoirs fragiles : qu'un jour, quelqu'un vienne percer le mystère de tout ce qu'elle n'a jamais su dire.

Et puis, son chemin croise celui de Kai Laurier.

Kai et Mina, c'est tout sauf une évidence. Elle a un million de raisons de fléchir. Lui en a autant de la fuir. Enfermés dans un jeu qu'ils ont créé. Un jeu qui aurait dû être innocent, léger, mais auquel ils n'ont jamais su jouer correctement. Ils se détruisent à petit feu. Pas d'un coup, pas dans une explosion qui les réduirait en cendres -non, ce serait trop simple. Chez eux, c'est un incendie qui couve lentement, méthodiquement, alimenté par leurs silences ou leurs paroles acérées, leurs gestes malhabiles et leurs espoirs étouffés.

Des sensations intenses, des sentiments désirés.
Secrets, dégâts et dommages seront certainement à déplorer.
Mais jusqu'où de telles émotions sont-elles tenables à long ?