Julia, Romain et Gaspard, trois amis du lycée Parc des Savoirs à Aix-en-Provence, sont marqués par le décès d'Elio, un élève discret. Après l'annonce de sa mort, probablement par suicide, laisse une atmosphère pesante s'installer au sein de l'établissement, rappelant la vulnérabilité de chacun.
Julia, sensible et introspective, observe ses amis qui réagissent différemment à cette tragédie : Romain, studieux mais sous pression, et Gaspard, qui masque son angoisse par l'humour et une consommation accrue d'alcool.
Le trio se retrouve souvent au café des Quatre-Dauphins, leur refuge face à la réalité. Cependant, depuis la mort d'Elio, leurs échanges deviennent plus lourds et leurs comportements plus autodestructeurs, avec des soirées de plus en plus débridées. Julia, bien que se laissant parfois emporter par l'euphorie, ressent une amertume grandissante.
Le décès d'Elio agit comme un catalyseur, révélant les failles et les pressions auxquelles ils sont confrontés. Le silence autour de cette perte et les difficultés à en parler exacerbent leurs angoisses, laissant planer un sentiment d'incertitude quant à leur avenir et à leur capacité à faire face à leurs propres fragilités. Ils se retrouvent à un tournant, incertains de leur capacité à surmonter cette épreuve ou de céder à la souffrance, comme Elio.
Il s'agit d'une histoire d'amour, un conte de fée, dans lequel le prince charmant n'est pas riche blond aux yeux bleus sur un cheval blanc. Cette fois le prince charmant est pauvre, un garçon comme tant d'autres d'un quelconque quartier pauvre de Yeumbeul , et il essaye de survivre en roulant son thiak thiak ( taxi moto ), non pas par plaisir, il n'a pas de choix. La sienne n'est pas un moto de luxe , mais plutôt, une lutte, un combat pour la survie. Pas d'autre choix, le fils doit enfourcher un taxi-moto et rouler. Entre aller à l'université et ne pas manger, le choix est très simple et clair :Moto- taxi .Dans ce cadre sombre triste et douloureux, le petit prince noir aux yeux noirs (pas sur un cheval blanc) n'est pas à imaginer que cette activité momentanée va occasionner une rencontre heureuse qui va illuminer sa journée, transformant son activité de «Moto-Taxi» en «Taxi-love». Finalement tout n'est pas perdu. Il y a toujours de l'espoir.