À 19 ans, Diane Vallez ne rêve que d'une chose : fuir.
Fuir Cali, sa mère absente, son beau-père trop présent. Fuir ce quotidien étouffant, rongé par les silences et les secrets.
En attendant, elle accumule les heures de travail dans l'espoir d'étudier la psychologie aux États-Unis. Mais il lui a suffit d'un regard, dans un club mal réputé, pour que sa vie bascule. Sans comprendre comment, Diane disparaît.
Elle se réveille enfermée dans une villa isolée, sous surveillance constante, entourée d'hommes aussi silencieux que dangereux. Aucun indice. Aucune explication. Seulement des regards méfiants et des mots qui sonnent comme des ordres.
Tout semble lié à elle, à son nom, à son sang, à un passé qu'on lui a soigneusement caché.
Et surtout, à Elias Galvino, héritier d'un cartel mexicain craint dans tout le pays. Il ne lui promet rien. Il ne lui doit rien. Et pourtant, il est partout. Dans ses pensées, dans sa peur, dans ses doutes.
Diane veut comprendre, s'échapper, et résister.
Mais plus elle avance, plus les frontières s'effacent : entre le vrai et le faux, le danger et le désir, la haine et l'attraction.
Et bientôt, elle le comprendra que les prisons les plus cruelles ne sont pas faites de barreaux. Elles sont faites de promesses et de vérités qu'on préférait ne jamais connaître.
Amaya, 23 ans, endure un quotidien qui rime avec tourments et angoisses. Issue d'une famille aisée, elle s'est toujours sentie de trop parmi cette population extravertie.
Depuis petite, elle enchaîne les fêtes, les galas de charité et les réceptions de prix de son père. Mais, elle, ne rêve que de s'évader. De s'envoler quelque part où elle se sentira en sécurité.
Alors qu'elle déménage dans une petite villa bien loin de sa ville natale, elle va se confronter au pire des dangers sans même le remarquer.
Elle aurait pu être victime d'un accident, d'une agression, ou bien d'un incendie.
Seulement, il a fallu que deux pupilles aussi sombres que les ténèbres se posent sur elle. Celles qui appartiennent à celui qui hante les cauchemars. Le mercenaire que l'on appelait par un seul et unique nom, si l'on osait le prononcer.
El carnicero.
Et maintenant qu'elle est devenue l'objet de son obsession malsaine, il ne compte plus la lâcher...
"Mon cœur est mort, le tien bat en essence au mien, mi amor"