Elle s'appelait Camille. Jeune photographe à une chevelure de feu,elle avait quitté sa province natale pour s'installer à Paris, la ville des lumières, des artistes et des rêves. Chaque matin, elle se levait tôt, sac à dos prêt, appareil photo en main, pour capturer les petites merveilles que la capitale offrait à ceux qui savaient regarder. Mais malgré les heures passées à arpenter les rues, elle se sentait souvent seule, comme une étrangère dans un monde qu'elle n'arrivait pas tout à fait à apprivoiser.
Lui, c'était Marc. Un écrivain un peu rêveur, un peu mélancolique. Il habitait dans un petit appartement du Marais et passait ses journées à tapoter sur son clavier, écrivant des romans qui ne rencontraient pas toujours leur public, mais qu'il écrivait tout de même, comme on se parle à soi-même pour se donner du courage. Il avait toujours aimé Paris, mais comme Camille, il se sentait parfois perdu dans l'immensité de la ville.
Leurs chemins se croisèrent un après-midi d'automne, dans le jardin des Tuileries. Camille avait repéré un coin tranquille, près du bassin, où les feuilles dorées dansaient sur l'eau. Elle se concentra sur son objectif, capturant la lumière douce qui filtrait à travers les arbres. C'est alors qu'un bruit de pas l'interrompit. Elle tourna la tête. Un homme était là, un livre à la main, perdu dans ses pensées. Il semblait en pleine contemplation. Intriguée, elle le photographia, sans qu'il ne le sache. Elle aimait ce genre de moments volés, ces instants suspendus où le monde semblait
Aujourd'hui à Londres.
La peur envahissait mon corps, celui qui m'avait kidnappé se trouvait maintenant face à moi.
Ses yeux noirs ne me lâchaient pas.
J'étais par terre sur ce sol froid comme si j'étais un vilain déchet sans aucune importance.
La pièce était très sombre et très froide mais pas autant que lui.
Ses pas se raprochèrent de moi..
Clic..
Il venait d'enlever le cran de sûreté de son arme.
Il plaça son arme entre mes yeux et un rire diabolique s'échappa de sa bouche.
J'allais mourir, Kalisten Länder allait me tuer.