Un sentier filait entre les collines , sous les pins aux rameaux ployant de neige , sur les immenses plaines couvertes de poudreuse. Il serpentait entre les montagnes , disparaissait sous la surface gelée des lacs mais toujours , il continuait de tracer une ligne sur le paysage. Parfois , il zigzaguait , entamait un demi tour ou même , semblait s'arrêter aux portes de villages immaculés ; mais non , il filait vers l'horizon.
Une rivière habitait le creux d'un vallon , le chemin couvert de neige blanche fis sa route a coté d'elle. Le courant était fort , vif ; il descendait des montagnes. Puis soudainement , sans lents virages et douces courbes , le sentier bifurqua ; il continua a filer a travers l'hiver , moins vif , plus doux. Sans feinter des retours en arrière cette fois , il filait , seul , droit , une minuscule ligne qui s'enfonçait dans l'horizon.
Le sentier avait un marcheur , un coureur de cieux qui jamais ne cessait de le suivre. Le marcheur marchait , le chemin cheminait ; tous deux hasardant l'avenir.
J'ai conscience que ce résumé n'est pas celui qui décrit le plus clairement l'odyssée qui va suivre , mais en métaphores et proses alambiquées , c'est celui que j'ai choisis après avoir longtemps cherché.
Fuyez_y_a_une_folle2
Ô malheur ! La fille du Maire détesté de Lisbonne a un trou dans le cœur. Il faudra transplanter un coeur naturel dans un délais de deux semaines , ou elle mourra dans le cas contraire. Étant sa fille adoptive, ni lui ni sa femme ne sont compatibles. Il promet un coeur artificiel et une vie suprêmement luxueuse à la personne qui s'offrira volontairement. C'est ainsi que les habitants de la ville entière de Lisbonne ( masculins principalement ) s'entretuent pour être le premier à offrir son cœur. Ce qui entraîne Lisbonne dans un festival sanglant, le chaos et les fourberies, durant deux semaines, pour le coeur d'Évolette.