La vie de Fatila, alias Fati, est marquée par l'exil, la perte, et la quête d'identité. Elle a quitté Bamako, au Mali, trois ans auparavant, après la mort de sa mère, à un âge où elle ignorait encore la dure réalité des frontières. Aujourd'hui en Guinée, elle se sent étrangère et rejetée, même dans sa propre famille. Sa tante la considère comme une intruse, lui rappelant constamment qu'elle n'est ni assez guinéenne ni complètement malienne.
Fati mène une vie difficile, se réveillant tôt pour accomplir les tâches domestiques, ses rêves d'école sacrifiés aux responsabilités du quotidien. Malgré tout, elle garde espoir. Les rires des enfants du quartier et ses moments de rêverie lui offrent des instants de répit. Elle aspire à reprendre ses études et à devenir quelqu'un que le monde écoutera, échappant à l'humiliation et à la marginalisation qu'elle endure.
En attendant, elle continue de survivre, naviguant entre son identité malienne et son rejet par une société qui ne veut pas d'elle. Fati incarne la résilience et l'espoir dans un contexte d'adversité.
Résumé :
On dit que le sang se lave par le sang, mais personne ne parle des cicatrices qu'il laisse.
Je suis née au cœur d'une famille d'aristocrates. Jadis toute-puissante, jadis maîtresse du monde... avant que nous soyons réduits en cendres. Mon nom porte une honte que je n'ai pas méritée, un fardeau hérité d'une trahison que je ne pardonnerai jamais.
Aux yeux du monde, je suis morte. Mais en réalité, je n'ai fait que renaître. Chaque pas que je fais est un défi lancé à ceux qui ont cru pouvoir m'enterrer. Mais ils ont oublié que sous la poussière, les graines germent.
Ici, dans ce joli petit coin du monde, la justice n'est qu'un jeu. Un jeu où les criminels dictent les règles et les innocents paient les frais. Aujourd'hui, on murmure que je suis folle, sans se douter de la vérité.
Je ne suis pas l'héroïne de cette histoire, oh non. Et si tu cherches un ange, je te conseille de filer avant que tu ne t'y perdes. Car ici, la vengeance est mon unique complice, et elle danse dans l'ombre, plus froide que la mort elle-même.
Du moins... c'est ce que je croyais.