Crown of Vices

- Quelqu'un monte. Raphael tu es toujours avec elle ? lui demandais-je. Un raclement de gorge me confirma que Brasset était toujours en sa compagnie, ce qui était une bonne nouvelle.
- Ne ferme surtout pas l'ordinateur, m'ordonna la voix de Vincenzo.
- Tu ajouteras humoriste à ton palmarès, répondis-je sarcastiquement.

Il ne me restait que quelques secondes pour décider où j'allais me dissimuler. Il était trop tard pour sortir de la chambre et les deux autres portes s'ouvraient sur un dressing et une salle de bain, toutes deux sans issues. J'abaissais l'écran du pc en prenant soin de ne pas le fermer complètement avant de le glisser avec moi sous le lit. Je me positionnais de sorte à ce que mon regard puisse couvrir une plus large surface. Les lumières des lampes de chevets déjà allumées à mon arrivée couvraient le halo lumineux de l'appareil. Je sorti mon poignard de son holster alors qu'une première porte s'ouvrait dans le couloir. Quelques minutes après ce fut au tour de la mienne.
Je suivais des yeux les richelieus vadrouiller dans la pièce. L'homme s'arrêta devant le petit bureau où se trouvait l'objet de ma visite avant de se retourner dans ma direction. Je le vis sortir son téléphone avant de le porter à son oreille. Je ne pouvais ni me permettre de voir son visage de ma position ni me déplacer, au risque de perdre l'effet de surprise sur lequel je comptais au cas où la situation s'envenimerait...