Ils l'ont brisée avant même qu'elle ne comprenne le sens du mot liberté. Arrachée à toute innocence, 1 314 n'est plus une personne, mais un numéro gravé dans la chair, un fantôme enfermé dans un monde où l'humain n'a plus d'âme. Elle a grandi dans la douleur, façonnée par la noirceur d'un système qui ne laisse aucune échappatoire. Pourtant, au milieu des chaînes et du sang, une étincelle subsiste : une promesse de vengeance, un désir de survivre autrement qu'en étant l'ombre de son propre corps.
Mattheo, lui, ne s'est jamais préparé à croiser son regard. Il pensait comprendre l'horreur, il croyait savoir jusqu'où l'homme pouvait sombrer. Mais 1 314 lui prouve qu'il n'a vu qu'une infime partie de l'abîme. Elle n'a pas besoin d'un sauveur. Elle ne veut pas d'un héros. Pourtant, malgré elle, leurs chemins se croisent et s'entrelacent, entre confiance fragile et vérités insupportables.
Dans un monde où les blessures ne guérissent pas avec de simples mots, où l'amour n'est pas une clé magique, ils avancent en équilibre sur un fil prêt à céder sous leur poids. Jusqu'où peut-on aller pour sauver quelqu'un qui ne veut pas l'être ? Peut-on réparer une âme sans se perdre soi-même ?
Ce n'est pas une histoire où tout s'arrange. C'est un voyage dans l'ombre, où la lumière est rare mais réelle. Parce que même les âmes brisées méritent une fin qui leur appartient.
Sûrement un peu plus abîmée que la veille, mais ça ira tu sais.
"La tristesse vient de la solitude du coeur."
Montesquieu.
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NDA : Cette histoire n'a en aucun cas pour but de romancer/banalisé les pêchers tels que la mixité (homme/femme), la fornication, les relations hors-mariage.
En écrivant cette fiction , l'intention est de m'essayer à écrire depuis des points de vue qui diffère les uns des autres et de mettre en lumière des problèmatiques que n'importe qui peut rencontrer/avoir.