Anaya Jones, fraîchement débarquée sur le campus verdoyant de l'Université de Blackwood. Aller devenir la « social girl » de l'équipe. L'idée avait germé dans son esprit comme une fleur sauvage, aussi belle que défectueuse. En tant qu'étudiante en journalisme, Anaya aspirait à plus qu'une simple couverture médiatique des matchs. Elle voulait capturer l'âme de l'équipe, l'adrénaline brute de la compétition, la camaraderie féroce qui unissait ces jeunes hommes. Elle voulait raconter leur histoire, la vraie, celle qui se cachait derrière les casques et les épaulettes. Comment résister à l'attraction magnétique de ces athlètes, sculptés comme des dieux grecs, débordant de testostérone et d'une confiance en soi à toute épreuve ? La règle était simple, gravée dans son esprit comme un commandement divin : ne pas se laisser séduire. Facile à dire, beaucoup moins à appliquer, surtout quand son nouveau « bureau » se trouve... dans leur maison. Une immense bâtisse en briques rouges, nichée au cœur du campus, vibrante au rythme des entraînements, des rires et des rivalités. Une antre masculine où elle était la seule présence féminine